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Moi, ce que j'aime, c'est les monstres: Livre premier Broché – Illustré, 23 août 2018
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En 2002, Emil Ferris (née en 1962 à Chicago), mère célibataire et illustratrice, gagne sa vie en dessinant des jouets et en participant à la production de films d'animations. Lors de la fête de son quarantième anniversaire avec des amis, elle se fait piquer par un moustique et ne reprendra ses esprits que trois semaines plus tard, à l'hôpital. On lui a diagnostiqué une méningo-encéphalite : elle est frappée par l'une des formes les plus graves du syndrome du Nil occidental. Les médecins lui annoncent qu'elle ne pourra sans doute plus jamais marcher. Pire encore, sa main droite, celle qui lui permet de dessiner, n'est plus capable de tenir un stylo.
Alors qu'elle ne se voit plus aucun avenir, les femmes fortes à ses côtés l'encouragent – la thérapeute en charge de sa rééducation, ses amies et sa fille –, et Emil décide de se battre. Elle va jusqu'à scotcher un stylo à sa main pour dessiner, ce qui lui prend un temps fou… mais à force de persévérance, elle s'améliore. Emil décide de prendre un nouveau départ et s'inscrit au Chicago Art Institute, dont elle sortira, avec son diplôme, d'un pas déterminé. C'est à cette époque qu'elle commence l'écriture de son roman graphique. Elle mettra six ans à réaliser cette oeuvre de 800 pages. Après 48 refus, l'éditeur indépendant Fantagraphics accepte le manuscrit.
Suite à quelques rocambolesques problèmes de livraison, le premier tome de Moi, ce que j'aime, c'est les monstres paraît en février 2017. Du jour au lendemain, Emil Ferris est propulsée parmi les « monstres » sacrés de la bande dessinée. Tandis que les réimpressions s'enchaînent, c'est unanime : il s'agit d'une oeuvre d'exception.
- Nombre de pages de l'édition imprimée416 pages
- LangueFrançais
- ÉditeurMonsieur Toussaint Louverture
- Date de publication23 août 2018
- Dimensions20.6 x 3.2 x 26.7 cm
- ISBN-13979-1090724471
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Description de l'éditeur


La morsure du stylo
« C’est le stylo-bille qui m’a choisie, comme un monstre le ferait dans une allée sombre. Je me souviens très bien de ce jour, et ma main crispée aussi, avec les seize heures de dessin quotidiennes durant les six années qui ont suivi. Et je voulais que ce soit un carnet. Je me foutais des standards de la bande dessinée, pas parce que je ne les aime pas, au contraire, je les adore, mais cette histoire n’aurait jamais voulu rentrer dans les cases. » Emil Ferris
Un roman graphique hors norme
Une véritable découverte
Rares sont les œuvres qui surgissent sans crier gare et qui non seulement redéfinissent notre façon de lire de la bande dessinée mais sont capables de nous entraîner dans un monde inconnu, ici celui d’une petite fille, un monde tout entier d’ombre et de beauté.
Il aura fallu six ans à Emil Ferris pour imaginer et créer ce livre. Presque entièrement réalisé aux stylos-bille, le trait fait écho aux dessins de Maurice Sendak ou Robert Crumb, et se révèle d’une profondeur fascinante.
- « Ça a la beauté d’un tableau de maître. » Canal +
- « Elle utilise l’idée d’un carnet de croquis pour changer la grammaire et la syntaxe de la planche dessinée. » Art Spiegelman
- « Foisonnante épopée psychique, grand récit sur les émotions, les troubles de l’identité et les pouvoirs de l’imagination.» L’Express

Un ouvrage au souffle romanesque exceptionnel, remarquable tant sur la forme que sur le fond.
Libération
Certains thèmes du livre
Art et résilience
Le roman nous plonge dans un univers façonné par l’art. Un art capable d’expliquer le monde et de réparer les cœurs qui saignent. Une passion forte qui unit depuis toujours Karen et Deeze, via le musée où Karen ne se contente pas de regarder les tableaux, elle les entend, elle les sent, elle les goûte, elle les touche.
Sexualité et identité
La sexualité et sa façon de nous définir, de nous enfermer et parfois de nous libérer est très présente dans le livre. Bien sûr à travers Karen qui la découvre et la cache à la fois, Anka qui la subit et l’utilise, Deeze qui la vit et la côtoie, ou encore Frank qui l’assume à éclat.
Vivre la violence
L’action se déroule dans un quartier difficile en pleine ébullition. La violence n’est pas seulement dans les rues, elle se cache partout, y compris dans les souvenirs. L’exclusion, la maladie, la maltraitance, l’holocauste, chaque personnage connaît une forme de violence et essaie, sans la rendre, de l’accepter comme compagnon de route.
Figure du monstre
Le livre creuse la métaphore et inverse avec délicatesse le rapport à la monstruosité. À travers les yeux de Karen, nous sommes tous des monstres, car nous sommes tous blessés, bizarres, différents, mais c’est d’une façon toujours magnifique et puissante.

Karen Reyes
Karen est un petit prodige de 10 ans à l’imagination débordante. Elle adore l’art mais aussi les monstres, les morts-vivants et les vampires, elle se dessine même sous les traits d’un loup-garou. Quand sa voisine Anka est retrouvée morte, elle est certaine qu’il y a quelque chose qui cloche, elle se transforme alors en détective privé et se lance dans une enquête. Ce livre est son journal intime.

Deeze
Deeze, de son vrai nom Diego Zapata Reyes, est le grand frère de Karen. Passionné d’art et de dessin, c’est lui qui l’a initiée quand elle était toute petite. C’est aussi un vrai Don Juan, mais le genre au grand cœur, qui n’hésite pas à venir en aide à ses ex dans le besoin. Mais Deeze cache une part d’ombre en lui, un secret, que seul l’alcool et le dessin peuvent apaiser.

Anka Silverberg
Anka est le magnifique mystère du voisinage. Immigrée juive-allemande, elle a fui la Seconde Guerre mondiale. Elle vit avec son mari M. Silverberg, un musicien de jazz, dans le même immeuble que la famille de Karen. Son passé est très obscur, comment a-t-elle pu survivre ? Est-elle pourchassée ? Qu’est-ce qui la hante sans cesse ?

Maman
La maman de Karen est moitié irlandaise des Appalaches, moitié indienne de… d’on ne sait trop où. Elle parle d’elle-même comme d’une “bouseuse un peu bohème”. Dans le gris de ses yeux, on voit à la fois le brouillard de Dublin et la fumée des calumets. Elle est très superstitieuse et il ne faut surtout pas la chercher, car elle sait très bien se défendre !

Karen Reyes

Deeze

Anka Silverberg

Maman

Emil Ferris, une femme puissante
Dès son plus jeune âge, Emil Ferris a été initiée au monde de l’art par son père qui l’emmenait à l’Art Institute et l’encourageait à passer du temps avec les tableaux. Elle s’installait devant et les dessinait. Cette passion ne l’a plus jamais quittée malgré les difficultés et la maladie. Comme pour ses personnages, le dessin a été une forme de résistance. Il lui a permis de se relever et de créer l’œuvre d’une vie. Son style, expressionniste, est influencé par un mélange de culture pulp, de films de la Hammer et de comics d’horreur. Le résultat ? Un modelé pictural presque vivant, une tempête somptueuse savamment structurée.
Photographie : Mathieu Gervaise
Description du produit
Revue de presse
« La découverte graphique de cette rentrée. Chaque page est véritablement une merveille. » --France Culture
« Labyrinthique, vertigineux, émouvant, inspiré. Un chef d'oeuvre. » --Télérama
Quatrième de couverture
En 2002, Emil Ferris (née en 1962 à Chicago), mère célibataire et illustratrice, gagne sa vie en dessinant des jouets et en participant à la production de films d'animations. Lors de la fête de son quarantième anniversaire avec des amis, elle se fait piquer par un moustique et ne reprendra ses esprits que trois semaines plus tard, à l'hôpital. On lui a diagnostiqué une méningo-encéphalite : elle est frappée par l'une des formes les plus graves du syndrome du Nil occidental. Les médecins lui annoncent qu'elle ne pourra sans doute plus jamais marcher. Pire encore, sa main droite, celle qui lui permet de dessiner, n'est plus capable de tenir un stylo.
Alors qu'elle ne se voit plus aucun avenir, les femmes fortes à ses côtés l'encouragent – la thérapeute en charge de sa rééducation, ses amies et sa fille –, et Emil décide de se battre. Elle va jusqu'à scotcher un stylo à sa main pour dessiner, ce qui lui prend un temps fou… mais à force de persévérance, elle s'améliore. Emil décide de prendre un nouveau départ et s'inscrit au Chicago Art Institute, dont elle sortira, avec son diplôme, d'un pas déterminé. C'est à cette époque qu'elle commence l'écriture de son roman graphique. Elle mettra six ans à réaliser cette oeuvre de 800 pages. Après 48 refus, l'éditeur indépendant Fantagraphics accepte le manuscrit.
Suite à quelques rocambolesques problèmes de livraison, le premier tome de Moi, ce que j'aime, c'est les monstres paraît en février 2017. Du jour au lendemain, Emil Ferris est propulsée parmi les « monstres » sacrés de la bande dessinée. Tandis que les réimpressions s'enchaînent, c'est unanime : il s'agit d'une oeuvre d'exception.
Biographie de l'auteur
Détails sur le produit
- ASIN : B0794Y2D1D
- Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
- Date de publication : 23 août 2018
- Édition : Illustrated
- Langue : Français
- Nombre de pages de l'édition imprimée : 416 pages
- ISBN-13 : 979-1090724471
- Poids de l'article : 1,42 Kilograms
- Dimensions : 20.6 x 3.2 x 26.7 cm
- Livre 1 sur 2 : Moi, ce que j'aime, c'est les monstres
- Classement des meilleures ventes d'Amazon : 4 208 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
- Commentaires client :
À propos des auteurs
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Les lecteurs apprécient la qualité des illustrations du livre, les décrivant comme superbes, très originales et un choc graphique. Ils trouvent également le contenu captivant, avec une lecture captivante, une mise en page intéressante et dynamique. Le scénario est riche et profond. Les lecteurs le qualifient d'extraordinaire et de bon produit, mentionnant qu'il a bien mérité son Fauve d'or à Angoulême.
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Les clients apprécient la qualité des illustrations du livre. Ils les décrivent comme superbes, très originales et un choc graphique. De plus, ils mentionnent que la dessinatrice est très talentueuse. Les clients trouvent le livre remarquable, avec des visites aux musées magnifiques et des personnages pittoresques et attachants.
"...et le texte pour utiliser toute la page, parfois deux, et créer un visuel fantastique...." Développer
"Un livre dense et remarquable." Développer
"...amateurs de roman, de bande dessinée, de curiosité, d 'intrigue, de beauté, de tendresse de tristesse.... pour tous quoi!!!" Développer
"...C’est très original mais ça manque de simplicité narrative à mon goût. Je me suis forcé à le lire...." Développer
Les clients apprécient le contenu du livre. Ils trouvent la lecture captivante, l'histoire superbe et le scénario très riche. Ils mentionnent également que la mise en page est souvent intéressante et dynamique. De plus, ils le décrivent comme un chef-d'œuvre, créatif et fluide.
"...une bande dessinée, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est avant tout une œuvre littéraire, un roman graphique, qui se présente comme le journal..." Développer
"...d'urgence pour tous les amateurs de roman, de bande dessinée, de curiosité, d 'intrigue, de beauté, de tendresse de tristesse.... pour tous quoi!!!" Développer
"...sont magnifiques, la composition des images est superbe, créatif, fluide, l'histoire est prenante et très touchante...." Développer
"La qualité du livre est incroyable autant par l'ouvrage que par les dessins et l'écriture ! Gros coup de coeur" Développer
Les clients apprécient la qualité du produit. Ils le décrivent comme étant superbe, avec des dessins d'une beauté et une richesse exceptionnelle. De plus, ils mentionnent que le livre a bien mérité son Fauve d'or à Angoulême.
"...là ce roman graphique car oui c'est bien un roman (tome 1.....)est magistral, j'espère que le tome 2 arrivera bientot!!!..." Développer
"...Mais pour une première oeuvre, c'est du très bon travail. « Moi, ce que j'aime chez les monstres » a beaucoup de qualités...." Développer
"...Pur talent!" Développer
"Super bouqin, très très bons dessins, scénario très riche et profond...." Développer
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Magnifique !!
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- Avis laissé en France le 27 mai 2019Il y a encore quelques mois, Emil Ferris était une totale inconnue. Après une discrète carrière d’illustratrice, notamment pour la revue MAD, ou de designer de jouet McDo, en 2001, elle contracte le virus du Nil occidental à la suite d’une piqûre de moustique (les aviateurs du diable). Elle passe trois semaines à l’hôpital et en ressort paralysée du bas du corps avec un perte de motricité de la main droite à l’âge de 40 ans. C’est au cours de sa lente rééducation qu’elle s’attaque à My favorite thing is monsters, son premier roman graphique. Entièrement réalisé au stylo bille 4 couleurs (que sa fille lui attache sur la main avec du scotch), l’ouvrage de plus de 800 pages lui demandera 6 ans de travail. Il sera refusé par 48 éditeurs qui doivent se les bouffer crues ou en sauce à l’heure qu’il est. My favourite thing is monsters sort enfin en 2017 chez un éditeur indépendant, Fantagraphics. Il est traduit et un premier tome de 416 pages est publié en France chez Monsieur Toussaint Louverture en Août 2018 sous le titre Moi, ce que j’aime, c’est les monstres. Le second tome est annoncé pour la fin 2019. Il ne faudra pas attendre pour que le livre reçoive les louanges des critiques et une pluie de prix. Entre autres, Emil Ferris décroche trois Eisner Award (récompense américaine distinguant le œuvres de bandes dessinées) en Juillet 2018. En France, le prix de l’ACBD en Décembre 2018 puis le Fauve d’or du festival d’Angoulême en Janvier 2019.
Plus qu’une bande dessinée, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est avant tout une œuvre littéraire, un roman graphique, qui se présente comme le journal intime de Karen Reyes, une jeune fille qui a 10 ans en 1968 et vit avec sa mère et son frère dans un appartement en sous-sol, ces fameux appartements où ne vivent que les familles pauvres. L’ouvrage prend ainsi la forme d’un cahier à spirale, dessiné, griffonné. Emil Ferris déstructure l’image et le texte pour utiliser toute la page, parfois deux, et créer un visuel fantastique. Elle rompt les codes de la bande dessinée pour faire de chacune des pages du livre une œuvre unique et marquante. Il n’est pas question de bulles de dialogues, ou peu, ni de case enfermant le dessin. L’univers explose littéralement en grand format sous les minutieux traits de stylo denses et colorés (qui rappellent les dessins de Robert Crumb), révélant un dessin d’une grande expression, ou au contraire par un graphisme nerveux en noir sur noir. Emil Ferris use des changements de styles, de collages pour retranscrire le monde intérieur de Karen. C’est aussi un hommage fabuleux aux tableaux de maîtres, ici redessinés au stylo bille, à l’impressionnisme et aux surréalistes. Dans son cahier, Karen se raconte, raconte son monde, sa famille et les milieux pauvres de Chicago à la fin des années 60. Karen, elle, se dessine sous la forme d’un jeune loup-garou. Une seule fois nous verrons son vrai visage lorsque son frère la force à se regarder dans un miroir : celui d’une jolie petite fille de 10 ans.
Dans ce personnage de Karen, qui ne veut pas être une fille mais un monstre, car être un monstre est plus facile qu’être une fille, la part autobiographique est importante. Emil Ferris s’identifie à Karen et va chercher dans sa propre vie : sa naissance à Chicago, son amour pour les œuvres des grands peintres classiques transmis par son père, auquel le personnage de Deeze, le frère de Karen, rend hommage, sa passion pour les monstres, etc.
Mais Karen raconte aussi d’autres histoires. A la suite du suicide apparent de sa voisine Anka Silverberg, une survivante de l’Holocauste, Karen s’affuble d’un trench coat trop grand pour elle et d’un chapeau qui lui cache le visage pour mener l’enquête. Elle découvrira la vie terrible de cette femme qui était pour elle la plus belle femme qu’elle ait jamais vu. L’histoire racontée est alors celle de la montée du nazisme et de la déportation des juifs à travers le prisme monstrueux (s’il y avait besoin d’en rajouter) de celui de la prostitution enfantine. Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est un feuilletage multiple dont les niveaux s’imbriquent et content des histoires à l’intérieur des histoires. C’est une construction complexe, effrayante, éclatante et fascinante.
« quand les adultes sont hantés, ce sont les enfants qui connaissent leurs pires peurs… »
Il n’y a que des monstres dans le livre d’Emil Ferris, les monstres qui se cachent pour survivre et sont ainsi désignés par les autres, les autres étant les vrais monstres, les vrais méchants, les ordures, les assassins, les nazis. Des vrais monstres il s’en cachent derrière tout homme ou femme, derrière chaque villageois prêt à désigner le monstre et saisir sa fourche pour le chasser. Emil Ferris célèbre ainsi ceux qui sont mis au ban du ban : la prostituée juive, l’homosexuel noir, l’affreuse gamine pauvre qui n’aime pas les garçons. Ceux condamnés à une double ou triple peine. Au milieu de la noirceur de l’univers de Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, Karen est un personnage lumineux qui éclaire le livre de sa présence, de sa véracité et de son courage.
Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est un immense chef d’oeuvre, on peut difficilement le qualifier autrement. C’est un livre magistral, un roman graphique comme il n’en existe que très peu, qui se hisse tout en haut là-haut aux cotés d’un Maus d’Art Spiegelman. Assez peu étonnamment, celui-ci fut l’un des premiers à reconnaître l’immense talent d’Emil Ferris.
- Avis laissé en France le 9 février 2025Un livre dense et remarquable.
- Avis laissé en France le 19 février 2025Un Cadeau très apprécié.
- Avis laissé en France le 18 avril 2019super étonnée au premier abord , connaissant dejà le monde du dessin au stylo bille, mais là ce roman graphique car oui c'est bien un roman (tome 1.....)est magistral, j'espère que le tome 2 arrivera bientot!!! désarçonnée par les dessins qui sont inclassables (reproduction d'oeuvre d'art, "gribouillis enfantins, portraits ..). le tout mêlé vous entrainant dans une sorte de tourbillon ...j'en suis à la 4ieme lecture , à se procurer d'urgence pour tous les amateurs de roman, de bande dessinée, de curiosité, d 'intrigue, de beauté, de tendresse de tristesse.... pour tous quoi!!!
- Avis laissé en France le 29 novembre 2023Merci au vendeur pour son suivi, le livre est en très bonne état.
- Avis laissé en France le 18 janvier 2024J’ai mis 5 ans pour le lire, toujours trouvé mieux à faire. Vers le milieu du livre (l’histoire d’Anka) enfin dedans tout est allé mieux mais le retour à la vie de Karen et à nouveau histoire pas franchement prenante constamment interrompue par ses réflexions sur le monde. C’est très original mais ça manque de simplicité narrative à mon goût.
Je me suis forcé à le lire. Par contre vous pouvez vous arrêter sur un dessin et le regarder pendant 10 min, souvent incroyable.
- Avis laissé en France le 11 janvier 2020Les illustrations sont magnifiques, la composition des images est superbe, créatif, fluide, l'histoire est prenante et très touchante. Ce roman graphique vaut son prix, c'est une véritable œuvre d'art. Ses dessins sont tellement beaux qu'ils sont également très inspirants.
Concernant l'histoire, c'est un peu sombre, mais pas violent (en tous les cas, pas de violence gratuite). On s'attache beaucoup aux personnages.
- Avis laissé en France le 24 février 2023La qualité du livre est incroyable autant par l'ouvrage que par les dessins et l'écriture ! Gros coup de coeur
Meilleurs commentaires provenant d’autres pays
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SakiAvis laissé au Canada le 13 décembre 2024
5,0 sur 5 étoiles Fantastic
I loved the fact that the Art work was done entirely by pen from one true skilled Author !! The story is one of a Kind and explore a lot of Life /sentimentals/ delemna ! I absolutely recommand this graphic novel to everyone who loves great storys and great art work too ! Plus the book is huge ! 🙂
- aAvis laissé au Canada le 22 février 2024
5,0 sur 5 étoiles magnifique !!
magnifique !!
- SuzanneAvis laissé au Canada le 26 février 2022
5,0 sur 5 étoiles Oeuvre d'art
J'adore ce livre, cette bande-dessinée, roman graphique. Et wow pour l'artiste, pour son talent, sa patience et sa persévérance. C'est une oeuvre incroyable. À bientôt la suite!
- Louise d ArcyAvis laissé au Canada le 3 août 2021
5,0 sur 5 étoiles Wow!
Dessins magnifiques!
- Jean-François de la SablonnièreAvis laissé au Canada le 15 septembre 2018
5,0 sur 5 étoiles Parfait
Remarquable ! Qualité graphique impressionnante, histoire passionnante, moi aussi j’aime la beauté du monstrueux... bravo !